Novembre 2017
Résumé
Contexte
Les courbes démographiques révèlent une augmentation de la population vieillissante qui prédit l’augmentation inéluctable de personnes dépendantes et fragiles. L’alimentation et l’activité physique correspondent aux deux axes majeurs pour retarder au maximum la perte d’autonomie des personnes âgées.Les courbes démographiques révèlent une augmentation de la population vieillissante qui prédit l’augmentation inéluctable de personnes dépendantes et fragiles. L’alimentation et l’activité physique correspondent aux deux axes majeurs pour retarder au maximum la perte d’autonomie des personnes âgées.
Objectif
Identifier les freins limitant une alimentation de bonne qualité afin d’agir en amont de la dénutrition.
Matériel et méthode
Cette étude qualitative de type compréhensive à l’aide d’un guide d’entretien semi directif a été réalisé durant la période du mois de février à juillet 2017.Vingt-deux patients âgés de 67 ans à 95 ans résidant à domicile ont été interrogés. L’analyse a été effectuée avec le logiciel NVIVO 11.
Résultats
Les personnes âgées ont une représentation positive à l‘égard de leur alimentation. On retrouve une assez bonne autonomie pour les courses, en particulier pour les sujets de plus de 80 ans. La majorité cuisinait leurs repas et en était satisfait. Aussi, le déroulement de leur repas est assez standardisé : ils mangent à heures fixes, trois fois par jour, en accord avec les recommandations du CNA. Les préférences et la sélectivité alimentaire était bien présente, mais les interdits alimentaires étaient également très souvent évoqués.
On retrouvait très rarement une démarche proactive du médecin concernant l’alimentation, et la présence familiale concernant l’alimentation diminuait avec l’avancé en âge.
Enfin la sensation de soif était perçue par seulement la moitié des sujets, alors que la grande majorité considérait leur hydratation suffisante.
On retrouvait très rarement une démarche proactive du médecin concernant l’alimentation, et la présence familiale concernant l’alimentation diminuait avec l’avancé en âge.
Enfin la sensation de soif était perçue par seulement la moitié des sujets, alors que la grande majorité considérait leur hydratation suffisante.
Conclusion
Pour le médecin, l’essentiel est dans la mise en oeuvre d’une stratégie de prévention notamment sur les interdits alimentaires et la déprescription des médicaments devenus inutiles. L’alimentation de plaisir, et conviviale sont les deux éléments clés : maintenir le lien social et familial afin de garantir une alimentation de bonne qualité.
Mots clés
Alimentation, dénutrition, prévention, médecine générale, analyse qualitative.
ABSTRACT
Context
The demographic charts show an increase in the elderly population. This phenomenon leads to an inevitable increase in dependent and frail people. Good diet and physical activity are the main elements which allow elderly people to keep their autonomy in the long-run.
Objective
The aim of our study is to identify elements which prevent a good quality diet in order to take measures before reaching undernourishment.
Material and methods:
This qualitative and comprehensive study has been carried out from February to July 2017. Twenty two patients aged from 67 to 95 living at their home have been interviewed. The analysis has been carried out via the NVIVO 11 software.
Results
Elderly people have a positive representation of their diet. There is a pretty good autonomy when they go shopping, especially among the interviewees over 80. Most of them cook their meals and are satisfied with them. Therefore, their meals are rather regular: they eat at set times, three times a day in accordance with the CNA recommendations.
Besides, the preferences and the food selection are present in their daily life, and the forbidden food are also mentioned. There were hardly proactive recommendations by the doctor regarding food. Thirst was felt by only half of the interviewees, while the majority thought that their hydration was sufficient.
Besides, the preferences and the food selection are present in their daily life, and the forbidden food are also mentioned. There were hardly proactive recommendations by the doctor regarding food. Thirst was felt by only half of the interviewees, while the majority thought that their hydration was sufficient.
Conclusion
For the doctor, the main element is to set up a screening strategy, particularly dietary restrictions and the non-prescription of useless drugs. A pleasant and friendly diet are the key elements: to maintain social and family link, sharing meals with family to guarantee a good quality diet.
Key words
diet, undernourishment, prevention, medicine, qualitative analysis.