Mai 2014
RESUME
Introduction
Les états fébriles non caractéristiques constituent des résultats de consultation fréquents en Médecine Générale. Cette notion est peu enseignée. Notre objectif principal est d’analyser les pratiques des médecins et internes face aux états fébriles non caractéristiques et l’objectif secondaire de proposer des stratégies de prise en charge.
Matériel et Méthodes
Des questionnaires ont été envoyés à des médecins et internes. Ont été inclus les patients présentant une fièvre supérieure à 38°C pour qui un diagnostic ne pouvait être établi en toute certitude.
Résultats
Nous avons analysé 124 consultations. 27 dénominations différentes ont été utilisées. 10% des patients et 7% des médecins et internes se disent non satisfaits de leur prise en charge. 94% des actes se terminent par une prescription médicamenteuse (dont 10% d’antibiotiques), 13% d’examens complémentaires (21% si fièvre élevée) et 5% d’avis spécialisés (le double chez les enfants).
Discussion
Malgré la faiblesse représentative de notre échantillon, nous avons identifié des facteurs susceptibles de modifier la prise en charge des états fébriles non caractéristiques. Nous proposons des pistes afin d’en améliorer la prise en charge par les étudiants et les médecins.
Conclusion
Nous avons tenté de conceptualiser une notion que peu d’étudiants et médecins connaissent. L’apprentissage de l’état fébrile non caractéristique dans les formations médicales permet d’acquérir de nouvelles compétences utiles pour la pratique de la Médecine Générale.
MOTS CLEFS : Fièvre, incertitude diagnostique, Médecine Générale, antibiotiques, urgence et résultat de consultation.
Les états fébriles non caractéristiques constituent des résultats de consultation fréquents en Médecine Générale. Cette notion est peu enseignée. Notre objectif principal est d’analyser les pratiques des médecins et internes face aux états fébriles non caractéristiques et l’objectif secondaire de proposer des stratégies de prise en charge.
Matériel et Méthodes
Des questionnaires ont été envoyés à des médecins et internes. Ont été inclus les patients présentant une fièvre supérieure à 38°C pour qui un diagnostic ne pouvait être établi en toute certitude.
Résultats
Nous avons analysé 124 consultations. 27 dénominations différentes ont été utilisées. 10% des patients et 7% des médecins et internes se disent non satisfaits de leur prise en charge. 94% des actes se terminent par une prescription médicamenteuse (dont 10% d’antibiotiques), 13% d’examens complémentaires (21% si fièvre élevée) et 5% d’avis spécialisés (le double chez les enfants).
Discussion
Malgré la faiblesse représentative de notre échantillon, nous avons identifié des facteurs susceptibles de modifier la prise en charge des états fébriles non caractéristiques. Nous proposons des pistes afin d’en améliorer la prise en charge par les étudiants et les médecins.
Conclusion
Nous avons tenté de conceptualiser une notion que peu d’étudiants et médecins connaissent. L’apprentissage de l’état fébrile non caractéristique dans les formations médicales permet d’acquérir de nouvelles compétences utiles pour la pratique de la Médecine Générale.
MOTS CLEFS : Fièvre, incertitude diagnostique, Médecine Générale, antibiotiques, urgence et résultat de consultation.