Octobre 2001
Depuis 1984, des médecins généralistes et pédiatres sont le maillon principal du réseau de surveillance des GROG (Groupes Régionaux d’Observation de la Grippe).
Leur participation repose sur le recueil hebdomadaire, entre octobre et avril, de données d’activité médicale et de données virologiques spécifiques (prélèvements rhinopharyngés) à la recherche de virus grippaux.
Objectif
Faire le point sur l’apport des tests virologiques actuellement utilisés par les médecins de ville (MV) dans le cadre de la surveillance de la grippe par les GROG.
Méthode
Jusqu’en 2000, l’ensemble des prélèvements rhino-pharyngés, effectués par les MV des GROG chez leurs patients « grippés », était analysé par les Centres Nationaux de Référence (CNR) pour la grippe (Institut Pasteur-Paris, Hospices Civils, Lyon). Depuis la saison dernière, les GROG ont pu augmenter le nombre de MV participants, sans surcharger le travail des CNR, en mettant à la disposition des nouveaux MV des tests rapides de surveillance. L’évaluation de cette expérience récente à été l’occasion, pour l’ensemble des GROG, de mener une réflexion sur la place de ces techniques virologiques en MV.
Résultats
L’intérêt et les inconvénients de cette recherche virologique seront évalués à 4 niveaux :
- pour le patient,
- pour le MG,
- pour l’ensemble des soignants,
- pour la collectivité (démarche de santé publique).
La circulation de la grippe et d’autres agents respiratoires est souvent concomitante et l’intérêt, pour la collectivité, d’une surveillance spécifique de la grippe en population générale n’est plus à démontrer. La connaissance de la situation épidémiologique de la grippe à l’échelon de sa région, de son département ou de sa ville permet au médecin d’augmenter significativement la spécificité de son diagnostic clinique. L’accès à une information épidémiologique en temps réel peut ainsi être un outil important d’aide à la décision thérapeutique. L’implication des MV dans cette démarche chronophage reste cependant basée sur le volontariat.
Conclusion
La non-reconnaissance de ce véritable travail de Santé Publique contre-balance l’apport, globalement positif, de la participation des MV à des démarches de surveillance spécifique comme celle des GROG et met en péril la pérennité de ces réseaux.
Leur participation repose sur le recueil hebdomadaire, entre octobre et avril, de données d’activité médicale et de données virologiques spécifiques (prélèvements rhinopharyngés) à la recherche de virus grippaux.
Objectif
Faire le point sur l’apport des tests virologiques actuellement utilisés par les médecins de ville (MV) dans le cadre de la surveillance de la grippe par les GROG.
Méthode
Jusqu’en 2000, l’ensemble des prélèvements rhino-pharyngés, effectués par les MV des GROG chez leurs patients « grippés », était analysé par les Centres Nationaux de Référence (CNR) pour la grippe (Institut Pasteur-Paris, Hospices Civils, Lyon). Depuis la saison dernière, les GROG ont pu augmenter le nombre de MV participants, sans surcharger le travail des CNR, en mettant à la disposition des nouveaux MV des tests rapides de surveillance. L’évaluation de cette expérience récente à été l’occasion, pour l’ensemble des GROG, de mener une réflexion sur la place de ces techniques virologiques en MV.
Résultats
L’intérêt et les inconvénients de cette recherche virologique seront évalués à 4 niveaux :
- pour le patient,
- pour le MG,
- pour l’ensemble des soignants,
- pour la collectivité (démarche de santé publique).
La circulation de la grippe et d’autres agents respiratoires est souvent concomitante et l’intérêt, pour la collectivité, d’une surveillance spécifique de la grippe en population générale n’est plus à démontrer. La connaissance de la situation épidémiologique de la grippe à l’échelon de sa région, de son département ou de sa ville permet au médecin d’augmenter significativement la spécificité de son diagnostic clinique. L’accès à une information épidémiologique en temps réel peut ainsi être un outil important d’aide à la décision thérapeutique. L’implication des MV dans cette démarche chronophage reste cependant basée sur le volontariat.
Conclusion
La non-reconnaissance de ce véritable travail de Santé Publique contre-balance l’apport, globalement positif, de la participation des MV à des démarches de surveillance spécifique comme celle des GROG et met en péril la pérennité de ces réseaux.