Mars 2005
Ce sujet de mémoire est né à l’hôpital Delafontaine de St Denis (93) sur mon lieu de stage où je participais en binôme avec un médecin alcoologue à une consultation externe d’alcoologie.
Un jour, une patiente nous a tenu ces propos : « Je savais bien que je buvais trop, j’avais une drôle de tête, mauvaise mine et puis des tremblements le matin. J’avais le même docteur depuis plus de quinze ans, jamais il ne m’a rien dit à ce sujet et je n’osais pas lui en parler ; quand je lui disais que je dormais mal et que j’étais anxieuse, il se contentait de me donner un calmant. Pareil pour ma tension toujours assez élevée. C’est son remplaçant que j’ai consulté une fois pendant les vacances qui m’a mise en garde contre l’abus d’alcool et m’a prescrit des examens ».
J’ai vite constaté qu’il ne s’agissait pas d’un cas isolé et que nombre de patients, à l’instar de la précédente, avaient développé une alcoolo-dépendance parfois sévère sans que leur médecin habituel n’ait jamais, selon eux, abordé clairement ce sujet.
Un jour, une patiente nous a tenu ces propos : « Je savais bien que je buvais trop, j’avais une drôle de tête, mauvaise mine et puis des tremblements le matin. J’avais le même docteur depuis plus de quinze ans, jamais il ne m’a rien dit à ce sujet et je n’osais pas lui en parler ; quand je lui disais que je dormais mal et que j’étais anxieuse, il se contentait de me donner un calmant. Pareil pour ma tension toujours assez élevée. C’est son remplaçant que j’ai consulté une fois pendant les vacances qui m’a mise en garde contre l’abus d’alcool et m’a prescrit des examens ».
J’ai vite constaté qu’il ne s’agissait pas d’un cas isolé et que nombre de patients, à l’instar de la précédente, avaient développé une alcoolo-dépendance parfois sévère sans que leur médecin habituel n’ait jamais, selon eux, abordé clairement ce sujet.