Janvier 1990
La mission confiée par Monsieur Claude EVIN à Monsieur Philippe LAZAR, Directeur Général de L'INSERM soulève cinq catégories de questions que le Ministre qualifie de " défis auxquels la médecine est confrontée ".
Ainsi, le pouvoir politique nous invite à partager la responsabilité des changements à venir dans notre Système de Santé et de l'Assurance Maladie.
Ces cinq points sont - l'évolution des techniques médicales et biologiques - le nombre croissant des médecins - l'articulation des différents secteurs de la production des soins - les garanties d'un accès égal à la médecine de toutes les couches de la population sans distinction de ressources, en tenant compte de la rémunération des médecins - la maitrise des coûts collectifs à un niveau acceptable par la nation.
On reconnaît là toutes les questions soulevées depuis plus de trente ans et la méthode du renvoi sur le seul corps médical des conséquences sociales et politiques de mesures qui seront prises par le pouvoir exécutif et le législateur.
Une innovation apparaît cependant dans le discours officiel, elle tient en une phrase: "ainsi, alors qu'un consensus s'est créé après les Etats Généraux de 1987 pour faire de la médecine générale le pivot de notre système de soins, il reste à traduire cette orientation dans les faits".
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Ainsi, le pouvoir politique nous invite à partager la responsabilité des changements à venir dans notre Système de Santé et de l'Assurance Maladie.
Ces cinq points sont - l'évolution des techniques médicales et biologiques - le nombre croissant des médecins - l'articulation des différents secteurs de la production des soins - les garanties d'un accès égal à la médecine de toutes les couches de la population sans distinction de ressources, en tenant compte de la rémunération des médecins - la maitrise des coûts collectifs à un niveau acceptable par la nation.
On reconnaît là toutes les questions soulevées depuis plus de trente ans et la méthode du renvoi sur le seul corps médical des conséquences sociales et politiques de mesures qui seront prises par le pouvoir exécutif et le législateur.
Une innovation apparaît cependant dans le discours officiel, elle tient en une phrase: "ainsi, alors qu'un consensus s'est créé après les Etats Généraux de 1987 pour faire de la médecine générale le pivot de notre système de soins, il reste à traduire cette orientation dans les faits".
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