Janvier 1987
Telles sont les observations que les professeurs de l'école de Strasbourg ont cru devoir publier sur le rapport fait au nom de la commission d'instruction publique du conseil de cinq cens, concernant l'organisation des écoles de médecine, par le citoyen Hardy. Ils les soumettent, avec confiance, au jugement du législateur: si elles peuvent être utiles à la société, ils seront pleinement satisfaits d'être parvenus au but qu'ils se sont proposés d'atteindre. Ils se résument en demandant:
1°. Que, dans toute l'étendue de la République, les lycées ne soient point séparés des écoles spéciales de médecine.
2°. Que tous les moyens personnels et matériels nécessaires à l'entière organisation de l'école de Strasbourg, lui soient accordés le plus promptement possible.
3°. Que toutes les écoles spéciales de médecine excepté celle de Paris, soient formées sur les mêmes dimensions que celle de Montpellier,
4°. Qu'au lieu de créer, dans vingt hospices civils, des écoles secondaires pour l'enseignement des cours élémentaires de la médecine, il y soit établi des cours de clinique interne et externe.
5°. Que dans toutes les écoles spéciales de médecine, les appointemens des professeurs soient égaux et uniformes.
6 °. Qu'il soit perçu, sur chaque récipiendaire médecin et pharmacien aisé, une somme de ... au moment de leur réception.
7°. Enfin, que toutes réceptions d'officiers de santé, faites depuis la suppression des universités, des collèges de médecine et de chirurgie, quoiqu'autorisées par les corps administratifs, soient déclarées nulles et non avenues.
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1°. Que, dans toute l'étendue de la République, les lycées ne soient point séparés des écoles spéciales de médecine.
2°. Que tous les moyens personnels et matériels nécessaires à l'entière organisation de l'école de Strasbourg, lui soient accordés le plus promptement possible.
3°. Que toutes les écoles spéciales de médecine excepté celle de Paris, soient formées sur les mêmes dimensions que celle de Montpellier,
4°. Qu'au lieu de créer, dans vingt hospices civils, des écoles secondaires pour l'enseignement des cours élémentaires de la médecine, il y soit établi des cours de clinique interne et externe.
5°. Que dans toutes les écoles spéciales de médecine, les appointemens des professeurs soient égaux et uniformes.
6 °. Qu'il soit perçu, sur chaque récipiendaire médecin et pharmacien aisé, une somme de ... au moment de leur réception.
7°. Enfin, que toutes réceptions d'officiers de santé, faites depuis la suppression des universités, des collèges de médecine et de chirurgie, quoiqu'autorisées par les corps administratifs, soient déclarées nulles et non avenues.
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