Janvier 1986
CONCLUSION
On voit que dans une population de 1365 malades bons observants, traités pour hypertension artérielle, 686 seulement d'entre eux (50, 25 %) reçoivent un nombre de médicaments correspondant au nombre de molécules actives et au nombre de cibles physiologiques qui so n t visées par le traitement.
Pour tous les autres, seule une lecture de la composition chimique peut les informer. C'est au niveau du nombre de molécules actives que le problème est le plus fréquent puisque c'est 725 malades seulement, soit 53, 1 % qui reçoivent un nombre de médicaments égal au nombre de molécules actives prescrites, alors que pour les cibles physiologiques, ils sont 1164, soit 85,5 % à pouvoir déduire le nombre de cibles du nombre de leurs médicaments. S'agissant, dans l'état actuel des connaissances médicales, de malades qui seront souvent traités "à vie ", cet état de choses qui réduit l'information implicite, spontanée des malades et peut aussi induire des confusions chez le médecin, devrait, selon nous, recevoir une réponse par une présentation codée /standard, immédiatement visible sur la présentation, de tous les produits et sur laquelle une vaste information serait possible sur le plan national.
C'est à ce prix, nous semble-t-il, que pourraient être réduits les inconvénients inhérents aux associations médicamenteuses qui présentent, d'un autre côté, tellement d'avantages sur le plan de l’observance dans les traitements de longue durée. Rappelons que, sous la forme de prescriptions magistrales, les associations médicamenteuses ont toujours existé, mais elles étaient alors explicitées sur l'ordonnance et souvent par la présentation du produit final. La "spécialité" commercialisée devrait peut-être se présenter sous une forme particulière, immédiatement perceptible lorsqu'elle comporte des associations médicamenteuses.
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On voit que dans une population de 1365 malades bons observants, traités pour hypertension artérielle, 686 seulement d'entre eux (50, 25 %) reçoivent un nombre de médicaments correspondant au nombre de molécules actives et au nombre de cibles physiologiques qui so n t visées par le traitement.
Pour tous les autres, seule une lecture de la composition chimique peut les informer. C'est au niveau du nombre de molécules actives que le problème est le plus fréquent puisque c'est 725 malades seulement, soit 53, 1 % qui reçoivent un nombre de médicaments égal au nombre de molécules actives prescrites, alors que pour les cibles physiologiques, ils sont 1164, soit 85,5 % à pouvoir déduire le nombre de cibles du nombre de leurs médicaments. S'agissant, dans l'état actuel des connaissances médicales, de malades qui seront souvent traités "à vie ", cet état de choses qui réduit l'information implicite, spontanée des malades et peut aussi induire des confusions chez le médecin, devrait, selon nous, recevoir une réponse par une présentation codée /standard, immédiatement visible sur la présentation, de tous les produits et sur laquelle une vaste information serait possible sur le plan national.
C'est à ce prix, nous semble-t-il, que pourraient être réduits les inconvénients inhérents aux associations médicamenteuses qui présentent, d'un autre côté, tellement d'avantages sur le plan de l’observance dans les traitements de longue durée. Rappelons que, sous la forme de prescriptions magistrales, les associations médicamenteuses ont toujours existé, mais elles étaient alors explicitées sur l'ordonnance et souvent par la présentation du produit final. La "spécialité" commercialisée devrait peut-être se présenter sous une forme particulière, immédiatement perceptible lorsqu'elle comporte des associations médicamenteuses.
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