Résumé
Contrairement à ses confrères hospitaliers, le généraliste organise sa démarche clinique selon la fréquence des maladies. Il doit envisager de prime abord les hypothèses les moins rares. La notion de diagnostic d'élimination est donc chronophage et régulièrement anxiogène pour les patients. C'est le cas des troubles psychosomatiques qui représenteraient plus d’un tiers des étiologies. Bénéficier d’un signe clinique objectif, facile à constater, serait précieux pour oser évoquer plus sereinement cette étiologie fréquente. Cette étude s'est attachée à savoir si le nombre de consultations dans l’année pourrait-être un signe objectif de troubles somatoformes ? Il suffirait alors de compter en début de consultation le nombre d’actes dans l’année écoulée.
Abstract
Is the number of medical appointments during the year before an objective clue of somatoform disorders?
The primary care physician organizes his clinical thought according to the frequency of the diseases. He would consider at first sight the less rare assumptions. The concept of elimination diagnosis is therefore timeconsuming and regularly anxiety-provoking for patients. This is the case of psychosomatic disorders that represent more than a third of etiologies. Benefit from an objective clinical sign, easy to observe, would be precious to dare to evoke more serenely this frequent etiology. This study focused on whether the number of consultations in the year could be an objective sign of somatoformdisorders.Itwould then be enough to count at the beginning of consultation the number of acts in the past year.
Référencement
Mederer C, Kandel O, El Ouazzani H. Le nombre de consultations dans l’année est-il un signe objectif de troubles somatoformes ? ME´DECINE, 2019, Volume 15, Nume´ro 5. p 228-232