Janvier 1989
Nous poursuivons ici la publication des résultats de notre enquête nationale s u r l’hypertension artériel le traitée en médecine générale française qui a été menée entre 1984 et 1986 . Exprimée sémiologiquement par un signe cardinal quantifiable l'hypertension artérielle est un des rares troubles morbides suffisamment bien défini pour induire une surveillance clinique et des comportements thérapeutiques standard chez les praticiens. Dans ces conditions les dossiers des médecins généralistes se sont révélés comme une base de données du plus haut intérêt. Les résultats déjà publiés dans les n° 23, 24,25 ,29 et 31 des Documents de Recherches ont exposé les nombreuses avancées statistiquement significatives portant sur l'évaluation clinique, thérapeutique et les coûts qu'on peut réaliser. Mais il faut disposer d'une cohorte randomisée de patients constituant un groupe réellement homogène de troubles morbides sémiologiquement définis avec précision. Un bilan transversal et une recherche rétrospective sur dossiers deviennent alors possibles et statistiquement pertinents.
Le travail publié dans le présent numéro montre comment il est possible de faire collaborer des praticiens hospitaliers spécialisés dans l'étude de syndromes cliniques et biologiques rares à une étude initiée et conduite par des praticiens intéressés à connaître la fréquence réelle et le risque véritable de certains effets indésirables induits par les traitements.
Ce faisant nous avons précisé la méthode, démontré la faisabilité d'une telle collaboration interdisciplinaire et contribué à la recherche de nouvelles hypothèses. Celles-ci, dans le cas présent, concernent l'épidémiologie des facteurs immunitaires antinucléaires spontanés et induits présents chez les sujets traités en Médecine Générale française pour hypertension artérielle.
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Le travail publié dans le présent numéro montre comment il est possible de faire collaborer des praticiens hospitaliers spécialisés dans l'étude de syndromes cliniques et biologiques rares à une étude initiée et conduite par des praticiens intéressés à connaître la fréquence réelle et le risque véritable de certains effets indésirables induits par les traitements.
Ce faisant nous avons précisé la méthode, démontré la faisabilité d'une telle collaboration interdisciplinaire et contribué à la recherche de nouvelles hypothèses. Celles-ci, dans le cas présent, concernent l'épidémiologie des facteurs immunitaires antinucléaires spontanés et induits présents chez les sujets traités en Médecine Générale française pour hypertension artérielle.
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