SFMG - Société Française de Médecine Générale

Janvier 1987 Rosowsky O.
CONCLUSION

Les deux enquêtes nationales réalisées par questionnaire écrit sont plus complètes et plus précises sur les effets attendus et les liaisons prescription-diagnostic. D'après leurs résultats, il semblerait que la C.l.M. tel qu'elle est utilisée pose en médecine de ville le Problème de la pathologie la plus fréquente où la distinction qu'elle impose entre symptôme relatif un appareil et diagnostic parait superflue et en tout cas difficile établir.
En conséquence, chacun y a fait ses propres aménagements, ce qui a rendu certaines comparaisons impossibles. La CNAMTS, peut-être cause de ses méthodes, n'a pas ressent i ces problèmes.

Les enquêtes D.O.R.E.M.A. et C.R.E.D.E.S. montrent bien qu'avec des questionnaires très proches, les résultats peuvent différer selon que les liaisons et autre chiffrement, sont faits par les médecins eux-mêmes ou par des tierces personnes (liaison prescription/diagnostic). De plus, l'impact de l'extrapolation sur les résultats de la D.O.R.E.M.A. ne peut pas être défini.

Les chiffres sont donc prendre et rapprocher avec beaucoup de précautions. Il. n'y a pas d'enquête pouvant servir de 'référence" ou de "témoin". Il existe en effet:

- des divergences entre les enquêtes : constitution des classes pharmaco-thérapeutiques, représentativité de certains critères ou variables dans l'enquête D.O.R.E.M.A. (milieu urbain, forte proportion de spécialistes dans l'échantillon).

- des résultats convergents au niveau national, médicaments les plus prescrits,

- des questions qui restent sans réponse dans tous les cas : quelle serait la bonne classification des maladies retenir par la médecine de ville?

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