Février 2009
In PrimaryInternational - Primary Care 2009;9: n° 2. p 41-45
Préambule
La SFMG (Société Française de Médecine Générale) a construit d’une façon remarquable un réseau pour les investigateurs [1]. Il faut particulièrement souligner que la société part du principe que le suivi de sa propre activité par le médecin de famille va de soi et qu’elle le fixe même dans ses statuts.
Les chiffres sont parlants par eux-mêmes (nombre d’années, nombre de collègues, nombre de contacts de patients, nombre de diagnostics). Le projet FIRE que nous développons [2] suit un concept analogue. Pour des raisons historiques, le choix de la SFMG s’était porté sur le DRC; le nôtre s’est porté sur la CISP-2, entre autres pour des raisons de connexion internationale. Tous les deux systèmes possèdent un mappage avec la CIM-10. En plus des résultats proprement dits, les conditions cadres sont intéressantes et elles correspondent de façon étonnante à la situation des pays étrangers : de nombreux collègues s’y intéressent, certains deviennent membres du réseau, mais peu seulement fournissent des données.
Un grand nombre parmi ceux qui voudraient bien y participer attendent que l’outil de classification soit intégrable dans leur logiciel métier. Les français aussi suivent le chemin de la labellisation des logiciels. En 15 ans, le budget annuel a augmenté à 620000 euros (presque de 1 million de francs) et un institut ou un département de
médecine informatique a été créé. En Suisse, il devient également incontournable de mettre sur pied une institution similaire. L’association prévue Médecins de famille CH serait une opportunité unique.
Jusqu’ici, l’informatique ne nous intéressait que dans le domaine administratif. Si l’activité médicale proprement dite devient elle aussi informatisée, le développement se fera logiquement et nécessairement, comme cela est décrit dans l’article. La documentation électronique, un système de classification et des collègues qui
s’engagent sont les prémisses nécessaires pour créer une représentation dans laquelle se reflète notre activité médicale. Et c’est possible: le réseau existant au sein de la SFMG depuis 15 ans l’a prouvé.
A l’avenir, nous ne pourrons plus nous permettre de ne pas savoir ce que nous faisons.
Heinz Bhend
Préambule
La SFMG (Société Française de Médecine Générale) a construit d’une façon remarquable un réseau pour les investigateurs [1]. Il faut particulièrement souligner que la société part du principe que le suivi de sa propre activité par le médecin de famille va de soi et qu’elle le fixe même dans ses statuts.
Les chiffres sont parlants par eux-mêmes (nombre d’années, nombre de collègues, nombre de contacts de patients, nombre de diagnostics). Le projet FIRE que nous développons [2] suit un concept analogue. Pour des raisons historiques, le choix de la SFMG s’était porté sur le DRC; le nôtre s’est porté sur la CISP-2, entre autres pour des raisons de connexion internationale. Tous les deux systèmes possèdent un mappage avec la CIM-10. En plus des résultats proprement dits, les conditions cadres sont intéressantes et elles correspondent de façon étonnante à la situation des pays étrangers : de nombreux collègues s’y intéressent, certains deviennent membres du réseau, mais peu seulement fournissent des données.
Un grand nombre parmi ceux qui voudraient bien y participer attendent que l’outil de classification soit intégrable dans leur logiciel métier. Les français aussi suivent le chemin de la labellisation des logiciels. En 15 ans, le budget annuel a augmenté à 620000 euros (presque de 1 million de francs) et un institut ou un département de
médecine informatique a été créé. En Suisse, il devient également incontournable de mettre sur pied une institution similaire. L’association prévue Médecins de famille CH serait une opportunité unique.
Jusqu’ici, l’informatique ne nous intéressait que dans le domaine administratif. Si l’activité médicale proprement dite devient elle aussi informatisée, le développement se fera logiquement et nécessairement, comme cela est décrit dans l’article. La documentation électronique, un système de classification et des collègues qui
s’engagent sont les prémisses nécessaires pour créer une représentation dans laquelle se reflète notre activité médicale. Et c’est possible: le réseau existant au sein de la SFMG depuis 15 ans l’a prouvé.
A l’avenir, nous ne pourrons plus nous permettre de ne pas savoir ce que nous faisons.
Heinz Bhend