Octobre 2002
Objectifs.
Recherche en médecine ambulatoire : Identifier les situations cliniques où l'application d'une recommandation de bonne pratique clinique (BPC) est souhaitable et décrire les stratégies mises en œuvre par les professionnels pour l'appliquer, lorsque c'est possible.
Amélioration des pratiques professionnelles : Permettre à chaque médecin d'analyser sa pratique.
Contexte et méthode :
L’amélioration des pratiques professionnelles est une nouvelle mission qui s’impose peu à peu aux médecins. Parmi toutes les solutions possibles pour satisfaire à une démarche-qualité, une des idées actuelles serait que la décision médicale procède de la « science-appliquée » : le savoir théorique précèderait et guiderait l’action. La pratique médicale serait la simple application des connaissances fondamentales. Plusieurs études ont prouvé que la diffusion des bonnes pratiques cliniques n’entraîne pas systématiquement leurs applications, même si les médecins déclarent être en accord avec leurs contenus. Les écarts constatés montrent que la décision médicale ne peut pas exclusivement dépendre des données de la science.
D'autres facteurs comme, par exemple, le niveau de preuve des recommandations, l’expérience propre acquise par le praticien, le degré d'incertitude de la décision en premier recours, la relation médecin-malade voire des contraintes réglementaires ou institutionnelles interviennent dans le processus décisionnel. En médecine générale, la décision médicale est toujours confrontée à des situations complexes. Les médecins généralistes sont obligés de développer, le plus souvent inconsciemment, des compétences nouvelles pour construire un savoir qui, à son tour, les aide à décider. C’est le principe de la science–action sur lequel se fonde la méthode de l’incident critique décrite par FLANAGAN. Cette méthode réflexive permet aux médecins de mieux analyser les stratégies qu’ils développent afin de mieux exploiter ce savoir pour améliorer leurs pratiques quotidiennes.
Conclusion :
Le concept de l'incident critique, véritable recherche-action, est une méthode réflexive d’amélioration des pratiques facilement applicable en médecine générale. C’est assurément un outil à la fois productif et valorisant de démarche-qualité.
Recherche en médecine ambulatoire : Identifier les situations cliniques où l'application d'une recommandation de bonne pratique clinique (BPC) est souhaitable et décrire les stratégies mises en œuvre par les professionnels pour l'appliquer, lorsque c'est possible.
Amélioration des pratiques professionnelles : Permettre à chaque médecin d'analyser sa pratique.
Contexte et méthode :
L’amélioration des pratiques professionnelles est une nouvelle mission qui s’impose peu à peu aux médecins. Parmi toutes les solutions possibles pour satisfaire à une démarche-qualité, une des idées actuelles serait que la décision médicale procède de la « science-appliquée » : le savoir théorique précèderait et guiderait l’action. La pratique médicale serait la simple application des connaissances fondamentales. Plusieurs études ont prouvé que la diffusion des bonnes pratiques cliniques n’entraîne pas systématiquement leurs applications, même si les médecins déclarent être en accord avec leurs contenus. Les écarts constatés montrent que la décision médicale ne peut pas exclusivement dépendre des données de la science.
D'autres facteurs comme, par exemple, le niveau de preuve des recommandations, l’expérience propre acquise par le praticien, le degré d'incertitude de la décision en premier recours, la relation médecin-malade voire des contraintes réglementaires ou institutionnelles interviennent dans le processus décisionnel. En médecine générale, la décision médicale est toujours confrontée à des situations complexes. Les médecins généralistes sont obligés de développer, le plus souvent inconsciemment, des compétences nouvelles pour construire un savoir qui, à son tour, les aide à décider. C’est le principe de la science–action sur lequel se fonde la méthode de l’incident critique décrite par FLANAGAN. Cette méthode réflexive permet aux médecins de mieux analyser les stratégies qu’ils développent afin de mieux exploiter ce savoir pour améliorer leurs pratiques quotidiennes.
Conclusion :
Le concept de l'incident critique, véritable recherche-action, est une méthode réflexive d’amélioration des pratiques facilement applicable en médecine générale. C’est assurément un outil à la fois productif et valorisant de démarche-qualité.