SFMG - Société Française de Médecine Générale

Octobre 2001 Bourgeois I
Introduction
1. Description des quatre cas
2. Contrôle profane, conceptions divergentes de la maladie et spécificité du médecin généraliste
3. Médecine de clientèle, dépendance ; contrôle et disponibilité Conclusion
Objectif : Montrer ce qui fait la spécificité de l’interaction entre le médecin généraliste et son patient

Méthode :
Enquête qualitative à partir d’entretiens semi directifs et d’observation de consultations
Résultats-Conclusion : L’interaction entre le médecin généraliste et son patient est structurée par deux facteurs : (1) la situation de premier recours et (2) la nature de l’engagement du généraliste dans la profession.
(1).Être en première ligne rend l’action du médecin généraliste indéterminée face au patient qui est à l’initiative de la consultation, contrairement au spécialiste dont la prise en charge est déjà orientée, si bien qu’il se construit un univers de pratique, un cadre qui l’aide à guider son action. Ce cadre est la manière dont il s’engage dans la profession.
(2).L’étude des quatre situations nous montre que les quatre généralistes ont un engagement différent dans la profession, engagement qui est le résultat :
(a) de la situation géographique (proximité ou éloignement des plateaux techniques, relief, caractéristiques sociales de la population environnante)
(b) du type de pratique opéré (seul ou en groupe, en lien avec une structure hospitalière ou exclusivement libérale)
(c) des choix opérés par le médecin quant à son implication professionnelle (engagement syndical, dans la formation continue, dans la formation initiale, dans un réseau de soins ou tout projet visant à réorganiser la prise en charge du patient)
(d) de la nature de l’équilibre que le généraliste tente ou a tenté de construire avec son patient, ou en dehors de lui.