Octobre 2001
Un sous-comité de l’EULAR a publié des recommandations incluant l’opinion d’experts sur 23 modalités thérapeutiques et concluant par 10 propositions pour traiter la gonarthrose (ARD, 2000, 59 : 936-44).
But.
Connaître l’avis sur ces propositions des médecins qui prennent en charge des gonarthrosiques et pour qui ces recommandations ont été publiées : généralistes (MG), rhumatologues (Rhum), rééducateurs (Rééd), chirurgiens orthopédistes (Chir).
Malades et méthodes. Un questionnaire a été posté aux médecins via leurs sociétés savantes ou sur listing représentatif (MG). Ce questionnaire comportait trois parties :
(1) opinion générale sur l’utilité des 23 modalités thérapeutiques (exprimée sur EVA sur laquelle 0 : « Je ne recommande jamais cette modalité » et 100 : « je recommande sans réserve cette modalité » ;
(2) agrément global avec les 10 recommandations (exprimée sur EVA sur laquelle 0 : «pas du tout d’accord» et 100 : « tout à fait d’accord » ;
(3) quatre cas cliniques de gonarthrose de gravité croissante pour lesquelles il était demandé de choisir et de classer par ordre d’importance décroissante quatre modalités thérapeutiques sur 10 proposées.
Résultats.
8 924 questionnaires ont été posté (à 8,3 % des MG, 35 % des rhum, 38 % des Rééd et 49 % des chir). % de réponses : 13,2 (1 174 questionnaires exploitables), variant de 6,4 (MG) à 29,4 (Rhum). En comparant l’opinion de ces médecins avec celle des experts, on notait une bonne concordance sauf pour le lavage articulaire, les exercices, les AINS, les semelles, les psychotropes et les infiltrations de corticoïdes (scores moindres chez ces médecins) et pour la cure thermale, le régime amaigrissant et l’ostéotomie (scores plus élevés). Les recommandations étaient bien acceptées avec un agrément variant de 72 (« infiltrations de corticoïdes ») à 92 mm (« le traitement de la gonarthrose doit être personnalisé »). Pour les cas cliniques, l’agrément était également élevé. Qu’il s’agisse des modalités thérapeutiques, des recommandations ou des cas cliniques, quelques différences apparaissaient, notamment entre chir. et MG. Rhum. et Rééd. ont des opinions voisines.
Conclusion.
1ère enquête concernant l’opinion de médecins sur des recommandations rhumatologiques faites à leur intention. D’une manière générale, il existe un large consensus pour les modalités de prise en charge de la gonarthrose, mais Chir. et MG ont des points de divergence sur certaines modalités.
But.
Connaître l’avis sur ces propositions des médecins qui prennent en charge des gonarthrosiques et pour qui ces recommandations ont été publiées : généralistes (MG), rhumatologues (Rhum), rééducateurs (Rééd), chirurgiens orthopédistes (Chir).
Malades et méthodes. Un questionnaire a été posté aux médecins via leurs sociétés savantes ou sur listing représentatif (MG). Ce questionnaire comportait trois parties :
(1) opinion générale sur l’utilité des 23 modalités thérapeutiques (exprimée sur EVA sur laquelle 0 : « Je ne recommande jamais cette modalité » et 100 : « je recommande sans réserve cette modalité » ;
(2) agrément global avec les 10 recommandations (exprimée sur EVA sur laquelle 0 : «pas du tout d’accord» et 100 : « tout à fait d’accord » ;
(3) quatre cas cliniques de gonarthrose de gravité croissante pour lesquelles il était demandé de choisir et de classer par ordre d’importance décroissante quatre modalités thérapeutiques sur 10 proposées.
Résultats.
8 924 questionnaires ont été posté (à 8,3 % des MG, 35 % des rhum, 38 % des Rééd et 49 % des chir). % de réponses : 13,2 (1 174 questionnaires exploitables), variant de 6,4 (MG) à 29,4 (Rhum). En comparant l’opinion de ces médecins avec celle des experts, on notait une bonne concordance sauf pour le lavage articulaire, les exercices, les AINS, les semelles, les psychotropes et les infiltrations de corticoïdes (scores moindres chez ces médecins) et pour la cure thermale, le régime amaigrissant et l’ostéotomie (scores plus élevés). Les recommandations étaient bien acceptées avec un agrément variant de 72 (« infiltrations de corticoïdes ») à 92 mm (« le traitement de la gonarthrose doit être personnalisé »). Pour les cas cliniques, l’agrément était également élevé. Qu’il s’agisse des modalités thérapeutiques, des recommandations ou des cas cliniques, quelques différences apparaissaient, notamment entre chir. et MG. Rhum. et Rééd. ont des opinions voisines.
Conclusion.
1ère enquête concernant l’opinion de médecins sur des recommandations rhumatologiques faites à leur intention. D’une manière générale, il existe un large consensus pour les modalités de prise en charge de la gonarthrose, mais Chir. et MG ont des points de divergence sur certaines modalités.