Décembre 2010
Le thème de la contraception des adolescents permet de retrouver de nombreuses problématiques de notre système de santé et de ses défauts structurels connus et anciens, mais pour lesquels des réponses organisationnelles effectives sont toujours en attente.
Les crises intriquées de la démographie des professions de santé, du financement de la protection sociale, de l'accès et de la régulation des soins sont naturellement retrouvées. Compte tenu de la multiplicité, sur plus deux décennies, des rapports, missions, colloques, états généraux successifs sur le système de santé et la médecine ambulatoire, malgré la répétition des "diagnostics", la mise en oeuvre des mesures "thérapeutiques" reste partielle…
Dans tous les cas, l'usage optimisé des ressources disponibles ou prévisibles fondées sur la médecine générale de proximité et le dispositif du médecin traitant en dispense d'avance de frais doit être au premier plan constituant là une réponse à la question initialement posée au niveau du territoire national favorisant la réduction des inégalités sociales de santé. Cet axe prioritaire fait du médecin généraliste traitant l'interface personnalisée, accessible et opérationnelle d'une approche coordonnée avec les autres acteurs concernés notamment les dispositifs spécifiques, les gynécologues libéraux, les infirmières scolaires et les pharmaciens d'officine.
Les visions du système et de son mode d'emploi sont les résultantes d'une construction politique et sociale. Dans un pays qui fonctionne fortement sur une logique de statuts et non de compétence à faire, l'action des médias et les logiques de lobbying sont trop souvent les déterminants essentiels.
Entre invisibilité fréquente et soupçons d'incompétence supposée, le dispositif de soins de proximité fondé sur la médecine générale assume néanmoins ses missions dans des conditions perfectibles.
Le thème de la contraception des adolescentes mineures n'est qu'une partie des besoins spécifiques de la santé des femmes dans une approche de santé publique.
Pour conclure, il est utile de rappeler les propos Michèle UZAN, Professeur de gynécologie obstétrique:
"Ce sont les médecins généralistes, qui pour l'instant et pour longtemps encore, peuvent assurer la totalité des besoins de santé publique. Les acteurs d'une campagne de santé publique concernant les femmes ne peuvent être que les généralistes, car eux seuls touchent une fraction suffisante de la population"
Référence . Gallais.JL, Malouli.A. Contraceptions des adolescents : places et leviers spécifiques de la médecine générale. Contribution pour la mission parlementaire d'information sur la contraception des adolescents. Documentation SFMG ; Décembre 2010
Les crises intriquées de la démographie des professions de santé, du financement de la protection sociale, de l'accès et de la régulation des soins sont naturellement retrouvées. Compte tenu de la multiplicité, sur plus deux décennies, des rapports, missions, colloques, états généraux successifs sur le système de santé et la médecine ambulatoire, malgré la répétition des "diagnostics", la mise en oeuvre des mesures "thérapeutiques" reste partielle…
Dans tous les cas, l'usage optimisé des ressources disponibles ou prévisibles fondées sur la médecine générale de proximité et le dispositif du médecin traitant en dispense d'avance de frais doit être au premier plan constituant là une réponse à la question initialement posée au niveau du territoire national favorisant la réduction des inégalités sociales de santé. Cet axe prioritaire fait du médecin généraliste traitant l'interface personnalisée, accessible et opérationnelle d'une approche coordonnée avec les autres acteurs concernés notamment les dispositifs spécifiques, les gynécologues libéraux, les infirmières scolaires et les pharmaciens d'officine.
Les visions du système et de son mode d'emploi sont les résultantes d'une construction politique et sociale. Dans un pays qui fonctionne fortement sur une logique de statuts et non de compétence à faire, l'action des médias et les logiques de lobbying sont trop souvent les déterminants essentiels.
Entre invisibilité fréquente et soupçons d'incompétence supposée, le dispositif de soins de proximité fondé sur la médecine générale assume néanmoins ses missions dans des conditions perfectibles.
Le thème de la contraception des adolescentes mineures n'est qu'une partie des besoins spécifiques de la santé des femmes dans une approche de santé publique.
Pour conclure, il est utile de rappeler les propos Michèle UZAN, Professeur de gynécologie obstétrique:
"Ce sont les médecins généralistes, qui pour l'instant et pour longtemps encore, peuvent assurer la totalité des besoins de santé publique. Les acteurs d'une campagne de santé publique concernant les femmes ne peuvent être que les généralistes, car eux seuls touchent une fraction suffisante de la population"
Référence . Gallais.JL, Malouli.A. Contraceptions des adolescents : places et leviers spécifiques de la médecine générale. Contribution pour la mission parlementaire d'information sur la contraception des adolescents. Documentation SFMG ; Décembre 2010