Décembre 2002
Clerc P, Boisnault P, Hebbrecht G. Cahier de validation de la base OMG. e.Documents de recherches en médecine générale - Société française de médecine générale. 2002 ; N°2 : 1-35.
Résumé
En 1992, la Société Française de Médecine Générale a constitué un réseau de 100 médecins généralistes informatisés, dont 80 sont opérationnels en 1993 , à l'occasion de la validation du Dictionnaire des résultats de consultation (DRC®) en 1993, , c'est la création de l'Observatoire de la Médecine Générale® (OMG). A l'époque, une première base de données est réalisée sous Access®. En février 2000, l'OMG prend une nouvelle dimension avec la construction d'une base de données sous Oracle 8i®, nommée "Diogène", qui intègre les données médicales recueillies en tant réel et de manière structurée sur le logiciel Easyprat®.
L'export des données est réalisé par un logiciel spécifique qui permet un traitement de normalisation de l'information avant import dans la base. Ces données sont anonymisées et cryptées puis envoyées à la SFMG par disquettes ou mail. La fréquence est bisannuelle en 2001. Les données sont stockées dans un environnement relationnel et sont utilisées, à partir d'un requêteur Discoverer® Les données transmises bénéficient alors d’une batterie de tests d’assurance qualité dont le contenu est directement issu des travaux de validation menés depuis 2 ans. Ces contrôles portent en particulier sur le volume d’actes réalisés par le praticien, les modalités d’utilisation du Résultat de Consultation issu du DRC, le contenu des ordonnances, les différents recours. À l’issue de cette analyse, les différents éléments présents dans la base sont dotés de marqueurs de validités en fonction des différents axes d’analyse (actes, Résultats de Consultation, type de contacts (consultations, visites, …,). Chacun des praticiens est ainsi caractérisé, de manière anonyme, pour chaque période analysée (en général une année ) par un score de qualité sur chacun des axes. À l’issue de ces différentes phases, les données sont prêtes à être utilisées.
Fin 2001 la base de l'OMG contient 105 praticiens participant à l’OMG, ce qui représente 500 années médecin, avec pour environ les deux cinquièmes des médecins, 9 ans de recul (début de processus de validation pour les données concernant l’année 1993). Diogène contient 300 000 patients, plus de 2 millions de contacts (consultations, visites, …), de 4 millions de Résultats de Consultations. Les ordonnances sont en cours d’import. Les médecins de l'OMG, producteurs d'information, doivent être des “ consommateurs ”, en particulier, ils doivent participer activement à la démarche d’ensemble et recueillir bénéfice direct du recueil dans l'exercice au service du patient. Les médecins de la SFMG, participant à l'ensemble du processus (du recueil à l'écriture des communications) sont médecins généralistes de ville avec une activité réelle de consultation : c’est le seul moyen de ne pas perdre le contact avec la réalité. Les objectifs de l'observatoire de la médecine générale sont d'abord la recherche en
médecine générale avec la description des pratiques grâce à l'utilisation du Dictionnaire des Résultats de Consultation, mais aussi une auto-évaluation des médecins, la formation initiale et continue et l'analyse médico-économique en médecine de ville en partenariat avec la recherche (INSERM – CREGAS), l’assurance maladie (CNAMTS) et le ministère de la santé (DGS)
Résumé
En 1992, la Société Française de Médecine Générale a constitué un réseau de 100 médecins généralistes informatisés, dont 80 sont opérationnels en 1993 , à l'occasion de la validation du Dictionnaire des résultats de consultation (DRC®) en 1993, , c'est la création de l'Observatoire de la Médecine Générale® (OMG). A l'époque, une première base de données est réalisée sous Access®. En février 2000, l'OMG prend une nouvelle dimension avec la construction d'une base de données sous Oracle 8i®, nommée "Diogène", qui intègre les données médicales recueillies en tant réel et de manière structurée sur le logiciel Easyprat®.
L'export des données est réalisé par un logiciel spécifique qui permet un traitement de normalisation de l'information avant import dans la base. Ces données sont anonymisées et cryptées puis envoyées à la SFMG par disquettes ou mail. La fréquence est bisannuelle en 2001. Les données sont stockées dans un environnement relationnel et sont utilisées, à partir d'un requêteur Discoverer® Les données transmises bénéficient alors d’une batterie de tests d’assurance qualité dont le contenu est directement issu des travaux de validation menés depuis 2 ans. Ces contrôles portent en particulier sur le volume d’actes réalisés par le praticien, les modalités d’utilisation du Résultat de Consultation issu du DRC, le contenu des ordonnances, les différents recours. À l’issue de cette analyse, les différents éléments présents dans la base sont dotés de marqueurs de validités en fonction des différents axes d’analyse (actes, Résultats de Consultation, type de contacts (consultations, visites, …,). Chacun des praticiens est ainsi caractérisé, de manière anonyme, pour chaque période analysée (en général une année ) par un score de qualité sur chacun des axes. À l’issue de ces différentes phases, les données sont prêtes à être utilisées.
Fin 2001 la base de l'OMG contient 105 praticiens participant à l’OMG, ce qui représente 500 années médecin, avec pour environ les deux cinquièmes des médecins, 9 ans de recul (début de processus de validation pour les données concernant l’année 1993). Diogène contient 300 000 patients, plus de 2 millions de contacts (consultations, visites, …), de 4 millions de Résultats de Consultations. Les ordonnances sont en cours d’import. Les médecins de l'OMG, producteurs d'information, doivent être des “ consommateurs ”, en particulier, ils doivent participer activement à la démarche d’ensemble et recueillir bénéfice direct du recueil dans l'exercice au service du patient. Les médecins de la SFMG, participant à l'ensemble du processus (du recueil à l'écriture des communications) sont médecins généralistes de ville avec une activité réelle de consultation : c’est le seul moyen de ne pas perdre le contact avec la réalité. Les objectifs de l'observatoire de la médecine générale sont d'abord la recherche en
médecine générale avec la description des pratiques grâce à l'utilisation du Dictionnaire des Résultats de Consultation, mais aussi une auto-évaluation des médecins, la formation initiale et continue et l'analyse médico-économique en médecine de ville en partenariat avec la recherche (INSERM – CREGAS), l’assurance maladie (CNAMTS) et le ministère de la santé (DGS)