2 010 sera l’année de tous les espoirs et l’année de tous les dangers pour la médecine générale !
Le système de santé, après promulgation de la loi HPST, est en plein bouleversement :
> La régionalisation des politiques de santé est en cours de mise en place avec des ARS qui ne disposent, pour l’heure, d’aucune donnée de soin issue des pratiques libérales pour piloter ces politiques.
> Les fonctions du médecin traitant ont été clairement définies par la Loi sans que les moyens n’aient été donnés à ce dernier pour les assumer.
> Le financement du système de santé, est en grand danger.
> Le dispositif de la formation médicale et de l’évaluation des pratiques professionnelles est mis à bas avant d’avoir été achevé.
> Les CAPI sont proposés aux médecins, basés sur des objectifs économiques plutôt que sur des objectifs de santé publique et ne tiennent pas compte des spécificités de la médecine générale.
> La pandémie grippale a été l’occasion de mettre en place une grande action de santé publique, qui, inexplicablement, a exclu les médecins généralistes dès le début, y compris pour la vaccination et semble vouée à un échec sanitaire cuisant comme à un désastre financier…
On explique que le médecin généraliste est le pivot du système de santé mais on agit comme si l’on souhaitait la disparition pure et simple de la médecine générale au moment précis où la loi en a reconnu l’impérieuse nécessité pour un système de santé de qualité.
La Médecine Générale est pourtant aujourd’hui en capacité de se faire reconnaître et d’être entendue. La profession a compris la force que représenterait un collège de Médecine Générale, interlocuteur cohérent et structuré des institutionnels dans lequel les 3 composantes professionnelle, universitaire et scientifique seront représentées et travailleront en complémentarité. La SFMG participe à ce projet depuis 18 mois.
La discipline a défendu sa place à l’université et a obtenu en 2009 la nomination des premiers titulaires, en nombre insuffisant certes mais ce n’est qu’un début et les autres vont nécessairement arriver.
La SFMG s’attachera, dans les années à venir, par ses actions et par ses travaux de recherche à montrer qu’il ne saurait être de système de santé efficient sans médecine générale. Elle poursuivra son travail au sein du Regroupement des Sociétés Scientifiques et du « Groupe vers un collège de Médecine générale » dans ses domaines de compétence pour renforcer la lisibilité de la composante scientifique de la MG et promouvoir la médecine générale notamment en défendant l’idée que la prise en compte des données de médecine générale (tant au plan national que régional), que le développement de recommandations de soins primaires opposables à toutes les spécialités, dans la gestion coordonnée des patients par le médecin traitant et que la mise en place d’un système d’information fiable sont des objectifs prioritaires pour une médecine générale de qualité au service de ses patients. La mobilisation et l’implication de la profession sont indispensables pour que 2010 soit l’année de tous les espoirs.
Le système de santé, après promulgation de la loi HPST, est en plein bouleversement :
> La régionalisation des politiques de santé est en cours de mise en place avec des ARS qui ne disposent, pour l’heure, d’aucune donnée de soin issue des pratiques libérales pour piloter ces politiques.
> Les fonctions du médecin traitant ont été clairement définies par la Loi sans que les moyens n’aient été donnés à ce dernier pour les assumer.
> Le financement du système de santé, est en grand danger.
> Le dispositif de la formation médicale et de l’évaluation des pratiques professionnelles est mis à bas avant d’avoir été achevé.
> Les CAPI sont proposés aux médecins, basés sur des objectifs économiques plutôt que sur des objectifs de santé publique et ne tiennent pas compte des spécificités de la médecine générale.
> La pandémie grippale a été l’occasion de mettre en place une grande action de santé publique, qui, inexplicablement, a exclu les médecins généralistes dès le début, y compris pour la vaccination et semble vouée à un échec sanitaire cuisant comme à un désastre financier…
On explique que le médecin généraliste est le pivot du système de santé mais on agit comme si l’on souhaitait la disparition pure et simple de la médecine générale au moment précis où la loi en a reconnu l’impérieuse nécessité pour un système de santé de qualité.
La Médecine Générale est pourtant aujourd’hui en capacité de se faire reconnaître et d’être entendue. La profession a compris la force que représenterait un collège de Médecine Générale, interlocuteur cohérent et structuré des institutionnels dans lequel les 3 composantes professionnelle, universitaire et scientifique seront représentées et travailleront en complémentarité. La SFMG participe à ce projet depuis 18 mois.
La discipline a défendu sa place à l’université et a obtenu en 2009 la nomination des premiers titulaires, en nombre insuffisant certes mais ce n’est qu’un début et les autres vont nécessairement arriver.
La SFMG s’attachera, dans les années à venir, par ses actions et par ses travaux de recherche à montrer qu’il ne saurait être de système de santé efficient sans médecine générale. Elle poursuivra son travail au sein du Regroupement des Sociétés Scientifiques et du « Groupe vers un collège de Médecine générale » dans ses domaines de compétence pour renforcer la lisibilité de la composante scientifique de la MG et promouvoir la médecine générale notamment en défendant l’idée que la prise en compte des données de médecine générale (tant au plan national que régional), que le développement de recommandations de soins primaires opposables à toutes les spécialités, dans la gestion coordonnée des patients par le médecin traitant et que la mise en place d’un système d’information fiable sont des objectifs prioritaires pour une médecine générale de qualité au service de ses patients. La mobilisation et l’implication de la profession sont indispensables pour que 2010 soit l’année de tous les espoirs.
La SFMG présente vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2010 !
Pascale ARNOULD
Présidente de la SFMG