SFMG - Société Française de Médecine Générale

Mai 2023

Philippe Szidon a été président de la SFMG de de 2014 à 2017
Il en est actuellement le trésorier.


Comment as-tu rencontré la SFMG ?

Sur le parking du groupe médical du Bontemps à Cergy Pontoise dans lequel travaillait Yann (Thomas-Desessarts), suite à une réunion MG France. A la fin de cette réunion, il m’interpelle et me dit « vient à la SFMG, c’est bien, ça va te plaire, on se marre bien ». A l’époque Pascal Clerc qui dirigeait le Département d’Information Médical de la SFMG, cherchait quelqu’un intéressé par le traitement des données informatiques et Yann savait que j’avais quelques appétences dans ce domaine.
Pascal m’a appelé, m’a expliqué ce qu’il voulait faire, ça m’a plu et j’ai signé (rire).

Tu es rentré directement dans un groupe de travail ?

Alors, c’était en 2002, et ça coïncidait avec l’étude ORPA, (Observatoire Régional des Personnes Agées). Il fallait être médecin d’Ile de France, utiliser le DRC® pour documenter les dossiers et avoir des patients de plus de 75 ans. J’ai commencé à utiliser le DRC comme ça, j’avais un logiciel, EasyPrat, trouvé lors du salon du Medec et j’ai découvert à cette occasion qu’il embarquait le DRC®. Le DRC je l’avais sous format papier, sur le coin de mon bureau, que je feuilletais sans bien comprendre ce que je pouvais en faire. Et en entrant dans l’étude ORPA, j’ai commencé à l’utiliser. Donc j’ai suivi les consignes de l’étude pour relever les consultations des personnes âgées avec le DRC. J’avais fait rire tout le monde parce qu’à l’époque Cergy où je suis installé, c’était vraiment une ville nouvelle et donc le troisième âge n’était pas particulièrement représenté. (rires)
J’ai rencontré à cette occasion un certain nombre de personnes de la SFMG, comme par exemple Sammy Grar (informaticien de la SFMG), et tout le monde a rapidement repéré que l’informatique ne me posait pas de problème, donc d’emblée Pascal Clerc m’a intégré à l’équipe du DIM.
Une rencontre qui m’avait frappé à l’époque c’était celle de François Raineri, déjà très impliqué dans les formations.
Et au sein du DIM, mon baptême du feu ça a été le projet DPIO (Dépistage Programmé Individuel Organisé), dans lequel je me suis plongé, je faisais partie du comité de pilotage.

Quelques mots sur ta présidence ?

En fait, Pascale Arnould, qui a été présidente en 2009, m’a interpelé dès la fin de sa 1ère année en m’indiquant que je serai son successeur. J’avoue que je me suis demandé « Pourquoi moi ? ». Il y a eu un 1er quiproquo qui était que pour elle c’était acquis alors que j’étais encore dans la réflexion et le 2ème c’était que pour des raisons personnelles, je n’étais pas prêt à prendre la suite au bout des 3 ans habituels du mandat …. elle a donc fait 4 ans de présidence ! Et il se trouve que devenir Président de la SFMG, ce n’est pas un truc dont je rêvais (rire), ça s’est un peu imposé à moi … J’ai accepté avec une certaine angoisse … Une angoisse qui s’est assez vite dissipée quand Philippe Boisnault a accepté de devenir trésorier, avec toute la connaissance de la maison qu’il amenait avec lui, et quand une petite jeune, directrice du DRC, assez structurée dans sa tête a accepté de devenir secrétaire générale (Julie Chouilly).

Et tes souvenirs ?

Mon souvenir marquant, c’est l’invitation de Laurent Letrillard pour participer au CISP Club à Gand en 2016. Il y avait déjà eu un travail d’ouverture du DRC vers les autres terminologies, CISP2 et CIM10, avec notamment la validation par l’AUNIS du travail d’alignement du DRC-CIM10, puis l’alignement CIM10-CISP 2, permettant au DRC de parler les 2 langages. On a donc pu arriver à Gand avec la présentation de ces travaux. Peu de temps après, il y a eu un séminaire du CMG (Collège de la Médecine Générale), où j’ai été accueilli chaleureusement par le Président de l’époque, Pierre-Louis Druais, comme si j’avais fait tomber le Mur de Berlin !
Ce que j’ai retenu de ma présidence c’est l’ouverture, aussi bien dans la maison qu’à l’extérieur, le fait d’avoir créé du lien et fait tomber des barrières.

Et l’avenir de la SFMG, tu le vois comment ?

Bon, déjà, je n’ai aucun doute sur le fait qu’il existe ! La SFMG a passé des moments compliqués, le dernier en date étant la crise Covid, mais au sein de la SFMG il y a de la ressource, des gens qui ont envie de faire, envie d’y aller.
L’avenir de la SFMG je le vois comme d’une part l’envie d’affronter des challenges nouveaux, et le passé nous dit qu’on a toujours été capable de le faire, et comme d’autre part une continuité avec un esprit commun tellement fort que je ne vois pas comment ça pourrait être ébranlé dans les années qui viennent.
J’ai confiance.

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50 ans : Le logo de la SFMG
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